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La fête à Paris

Article paru dans Les Nouvelles Calédoniennes le 24/11/2008

La fête à Paris

La Maison de la Nouvelle-Calédonie a été inaugurée avec faste, vendredi soir à Paris, par un parterre d’élus de tous bords et de personnalités calédoniennes venues spécialement pour l’occasion. Une maison « belle, grande et accueillante » a précisé le secrétaire d’État à l’Outre-Mer, Yves Jégo.

Enthousiasmante, joyeuse, festive et surtout po-si-ti-ve. L’inauguration de la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris vendredi soir a démontré que le destin commun, ce n’est pas que des mots. Toutes les communautés du Caillou et de nombreux métropolitains ont participé à l’événement. Plus de cinq cents personnes se sont bousculées dans les 650 m2 du 4 bis, rue de Ventadour. Cent vingt personnes étaient venues de Nouméa, dont les élus municipaux calédoniens qui participeront au congrès des maires cette semaine.
Parmi les personnalités se trouvaient le président du gouvernement, Harold Martin, le secrétaire d’État à l’Outre-Mer, Yves Jégo, les présidents des provinces Nord et des Iles, Paul Néaoutyine et Néko Hnepeune, des élus des trois provinces, des membres du Sénat coutumier, le député Gaël Yanno, un acteur majeur de l’Accord de Nouméa, Alain Christnacht, le préfet Thierry Lataste, le président polynésien, Gaston Tong Sang, ainsi que les conseillers outre-mer de l’Élysée et Matignon ou le Délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer. 
L’inauguration a débuté par la coutume, le passage de la monnaie kanak et des commentaires des sculpteurs sur les magnifiques poteaux symbolisant une case. Une délégation de la communauté civile formée d’un caldoche et d’étudiants aux couleurs de la Nouvelle-Calédonie (origines indonésienne, vietnamienne, wallisienne et futunienne, polynésienne, vanuataise et chinoise) a remis symboliquement le préambule de l’Accord de Nouméa au directeur de la MNC. Joël Viratelle a souligné que « la MNC puise toute sa force dans l’Accord de Nouméa ». Véritable cheville ouvrière du projet, celui-ci a tenu le discours le plus émouvant de la soirée.

« Tout cela a coûté très cher, mais il faut savoir investir pour l’avenir »

« Tout cela a coûté très cher, bien évidemment (NDLR : 358 millions de francs au lieu des 80 millions initialement prévus en 2005), mais il faut savoir investir pour l’avenir. C’est un investissement pour le destin commun », a indiqué le président du gouvernement Harold Martin. Il a regretté l’absence de Philippe Gomès, qui « a beaucoup œuvré pour cette Maison » et celle de Pierre Frogier. Ils étaient retenus à Nouméa par les mouvements sociaux. Le secrétaire d’État à l’Outre-Mer a trouvé « beau le symbole de vous voir là, ensemble, vingt ans après les accords ». Yves Jégo a été charmé  par la maison de la Nouvelle-Calédonie : « C’est beau, c’est grand, c’est accueillant », a-t-il déclaré avant d’ajouter  avec un peu de malice : « C’est riche. C’est comme la Nouvelle-Calédonie. »
Paul Néaoutyine a salué la mémoire de Jean-Marie Tjibaou et a eu une pensée pour Jacques Lafleur. Samedi, une journée portes ouvertes, attirant de nouveau la foule, était organisée à la maison des Calédoniens à Paris.


David Martin 

  500 
C’est le nombre de personnes qui se sont retrouvées dans les 650 m2 du 4 bis, rue de Ventadour, samedi soir. Parmi elles, 120 avaient fait le déplacement depuis Nouméa.
 

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25/11/2008
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