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Le Parc National des Pyrénées - petit résumé

www.parc-pyrenees.com

 

Qu’est-ce qu’un Parc national ?

C'est un territoire unique, pourvu d'un patrimoine naturel d'exception.
Le Parc National des Pyrénées s'articule en deux zones :
- la zone centrale (45.705 hectares), quasiment inhabitée, objet d'une protection renforcée.
C'est là que se concentrent les paysages les plus spectaculaires.

- La zone périphérique (206.352 hectares), sorte de " pré-parc " en lisière de la zone centrale.
Elle compte 86 communes et 40.000 habitants.
Le Parc National des Pyrénées y mène une politique d'aide au développement local :

 

Les missions du Parc National des Pyrénées

- Préserver la biodiversité, les paysages et sites
- Accueillir le public pour qu'il profite de ce patrimoine en le respectant
- Concilier protection de la nature et activités économiques
- Contribuer au développement durable des vallées
Pour bien protéger il faut bien connaître.
De nombreuses observations sont menées sur le terrain par les gardes-moniteurs.
Il s'agit d'inventorier les populations animales et végétales, d'observer leur comportement, leur évolution, d'analyser leur répartition géographique, d'étudier le climat.
Autant d'actions qui permettent d' élaborer une gestion de l'environnement adaptée.

 

Animaux protégés

Depuis plus de trente ans, le parc national est une zone refuge pour de nombreuses espèces
menacées par la multiplication des routes, la chasse et la présence de l'homme.

L'isard, trop chassé dans les années 50 aurait bien pu lui aussi disparaître, s'il n'avait trouvé
refuge sur ce territoire de liberté dès sa création en 1967.
Depuis, les effectifs augmentent régulièrement (5000 têtes environ en 1999).

La marmotte qui avait disparu de la chaîne depuis la fin de la dernière période glaciaire, a été
réintroduite avec succès par le parc national dans toutes les vallées.
Aujourd'hui, c'est certainement pour le visiteur l'espèce la plus visible.
Seul le cas de l'ours est préoccupant, la population ne cesse de diminuer depuis trente ans
(six individus aujourd'hui).


Le gypaète barbu :

Trois mètres d'envergure, un regard d'or cerclé de carmin, un masque et une barbiche noir, de longues ailes anthracite, un poitrail orangé, le gypaète se distingue des autres rapaces.

Son régime alimentaire lui aussi est particulier : jusqu'à 90% d'os de charogne qu'il brise au préalable sur les rochers.

Cette extrême spécialisation, conjuguée à la rareté d'une nourriture adaptée, en fait une espèce fragile.

D'autant que son cycle de reproduction est lent : le gypaète n'est adulte que vers sept ans et n'élève qu'un seul petit par an. Neuf couples vivent aujourd'hui dans le parc national.

En France, l'espèce ne subsiste naturellement que dans les Pyrénées et en Corse.

 

Le vautour fauve :

Son vol est caractéristique : il décrit de larges cercles au-dessus des sommets, profite des courants ascendants pour s'élever le plus haut possible, puis plonge brutalement pour mieux observer son territoire.

S'il repère une carcasse, il descend en spirale, alertant ainsi ses congénères.

Quelques repères pour le reconnaître : il a une envergure de 2,30 à 2,50 mètres, ses ailes larges et rectangulaires sont prolongées par de grandes plumes sombres, sa tête petite se prolonge par un long cou entouré d'une collerette.

Quelques 110 couples nichent dans les falaises de la réserve naturelle d'Ossau.
C'est un animal qui a un rôle très important : sans lui de nombreuses charognes pollueraient la
montagne ou propageraient des maladies contagieuses.

Le faucon pèlerin :

Ce rapace, plus petit, chasse les oiseaux (corbeaux, canards, pigeons…) et les plume en un lieu dégagé. Il mange principalement les muscles pectoraux, laissant les " restes " aux corneilles et renards qui passent derrière lui. 

Le percnoptère d'Egypte :

Il passe l'hiver au sud du Sahara et revient nicher l'été dans les falaises des Pyrénées Occidentales.

Plus petit que le gypaète ou le vautour fauve, il ne dépasse pas 1,50 mètres d'envergure et 60 à 70 cm de long. Il est essentiellement charognard. Dans les pyrénées on l'appelle "Marie Blanque".

Lors de la curée autour d'une charogne, il se contente des morceaux laissés par les vautours fauves et les corbeaux.



25/02/2008
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