Les 1eres candidats au service volontaires océaniens sont prêts
Les Nouvelles Calédoniennes, le 23 novembre 2012
Les 1eres candidats au service volontaires océaniens sont prêts.
Les Pionniers du volontariat.
Une vingtaine de jeunes du Caillou ont été sélectionnés par un jury pour leur motivation et seront les premiers à intégrer le Service Volontaire Océanien. Ils sont en formation depuis lundi à l’UNC pour préparer leur futur départ au Vanuatu ;
Depuis le 11 juin, et la signature d’un partenariat entre le gouvernement et France Volontaires, les choses sont allées assez vite. L’association a décidé d’installer une délégation à Nouméa, avec à sa tête Gilbert Lamouroux, comme délégué régional. Voilà comment le Service Volontaire Océanien (SVO) est né. Il a pour but d’offrir aux jeunes du Caillou une expérience unique à l’étranger en leur permettant de s’engager dans des projets de solidarité internationale.
Encadrement
« C’est un espace de construction complémentaire au système scolaire, grâce à l’acquisition et au développement de compétences par la réalisation d’une expérience formatrice et encadrée », explique Jean-Claude Briault, membre du gouvernement en charge de la Jeunesse, qui porte ce projet depuis deux ans. Encadré car le SVO englobe deux types de volontariat, le Service Civique International, ouvert aux jeunes de 16 à 26 ans pour une durée de six à douze mois, et le Volontariat de Solidarité Internationale, ouvert aux jeunes de plus de 18 ans pour une durée de douze à vingt-quatre mois. Pour cette première mission qui commencera chez nos voisins, au Vanuatu, une vingtaine de jeunes ont été sélectionnés par un jury, d’abord sur leur motivation, pour des missions culturelles, d’éducation, de promotion de la francophonie, d’appui techniques aux producteurs locaux, de développement d’énergie électrique, etc… « Pendant toute la durée de leur séjour, ces volontaires auront droit à une indemnité de subsistance versée chaque mois, à une couverture sociale, à la prise en charge des billets d’avions et du logement », expliquent les organisateurs.
Motivation
Depuis lundi et jusqu’à aujourd’hui, les jeunes sont en formation à l’UNC pour préparer leur départ, prévu mi-décembre. Au programme, découverte de la culture vanuataise, formation aux premiers secours, etc. « J’ai appris que ce programme existait au centre de formation de Touho et j’ai de suite été partant » explique Gaël, 22 ans, de Touho. « J’aimerais me retrouver sur les îles là-bas et peu importe la mission, je veux aider les populations . »
Roselyne, 21 ans, de Lifou, a eu connaissance de ce programme alors qu’elle travaillait pendant deux semaines à la direction de la jeunesse et des sports, et souhaite une mission dans son domaine.
Laetitia, 24 ans, de Canala, était étudiante en troisième année d’anglais à l’UNC et a décidé de partir pour aider à la formation de professeurs et participer à la création de projet pédagogique pour l’enseignement de français. « J’ai déjà fait un stage à la Croix-Rouge, mais c’était trop court. Là, j’aurai le temps d’aider et de découvrir vraiment le Vanuatu et ses populations et surtout, j’aurai le sentiment d’aider », explique l’étudiante.
La deuxième vague de départ au Vanuatu est prévue pour la mi-février. Dans les prochaines années, le SVO devrait proposer des missions à Fidji, Tonga et aux Îles Cook.
Ludivine Kafon
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