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Nourou, une rencontre, du travail et enfin un album !

Salut les vacanciers. Tout se passe bien ? Les vacances sont à la hauteur de vos attentes ? Je vous le souhaite.

A Paris, nous sommes en train de préparer l’arrivée de la prochaine promotion ABS, qui s’annonce aussi prometteuse que les précédentes !

Les histoires de logement me prennent bien la tête mais heureusement, quelques découvertes musicales m’aèrent bien le cerveau. Dans la lignée de nos découvertes de ces derniers mois, j’ai envie de partager avec vous un bon son métis, avec une bonne identité africaine : NOUROU.

Le groupe NOUROU est né de la rencontre d’un chanteur compositeur vivant à Dakar, et de jeunes musiciens de la scène parisienne.

C'est en 2001 que le gang se forme autour d'Eladj, chanteur-songwriter sénégalais débarqué en plein hiver dans la banlieue. Son projet ? Concrétiser une idée un peu folle. Quelques mois plus tôt, au bout d'une nuit de jam dans une chambre de Dakar, il évoque l'idée avec Erwan, percussionniste en séjour, de monter un groupe en France... Chiche?... C'est ainsi qu'Eladj retrouve ses potes Erwan et Julien (percussionniste, lui aussi rencontré à Dakar) très vite rejoints par Brice (guitare) et Florent (batterie), complices musicaux, Laurent (basse) complétant le collectif un peu plus tard.

Aussitôt le groupe s'atèle à la tâche de s'approprier l'univers des chansons d'Eladj. La mayonnaise prend rapidement et le groupe fait ses premières scènes.
Ensuite, ce sont des dizaines de chansons, des concerts et des rencontres. La présence scénique s'affirme ainsi que l'identité musicale, plus personnelle, plus mûre aussi. La singularité de chaque musicien s'exprime et le répertoire s'enrichit de compositions individuelles et collectives. Avec la confiance, l'horizon musical se dégage et permet le franchissement des frontières, des cultures et des langues. Le métissage n'est pas recherché mais évident et se nourrit spontanément des influences assumées de chaque membre.

Après deux "Maxi", le groupe réunit les conditions nécessaires à la matérialisation d'un de leurs objectifs: un album. Ainsi, deux mois durant, le groupe travaille sur l'enregistrement de leur premier album, dans l'idée de graver le meilleur des chansons déjà éprouvées sur scène.
Le résultat, c'est "Eurafrican Carapit" album autoproduit au travers duquel le groupe a pu en toute liberté aller au bout de ses envies, exprimer ses messages, affirmer son unité et ses particularités.

De "Fodekate", hymne baroque dédié à ceux qui se battent pour leurs idéaux, à "Salamalek do Funk", délirante fête traditionnelle dans un village imaginaire, Nourou invite en douze chansons à un voyage en terres familièrement étrangères.
J’ai choisi de vous présenter d’abord Adouna Samay Way.

Bonne écoute, bonne découverte, bon voyage musical.

A bientôt pour la suite.




Découvrez Nourou!


24/07/2008
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